Quand l’occasion se présente, j’ai toujours un ou deux fonds de pâte à tarte à ressortir. Je vous livre ainsi ma recette de la tarte tatin au thym. Avec de belles pomme, quelques brins de thym et une bonne dose de patience, on finit par arriver à sa faim !
Ingrédients pour 4 grosses parts de tarte tatin au thym
4 belles pommes
Pour le caramel
2 brin de thym
60g de sucre
2 cuillère à soupe d’eau
Pour le sirop
1 petit verre d’eau
2 cuillères à soupe de sucre
Pour la pâte à tarte brisée
50g de farine de petit épautre
1 pincée de sel
une cuillère à soupe d’huile d’olive bio vierge extra
1 cuillère à soupe d’eau
Temps de cuisson : 1H | Temps de repos : 30 min | Temps de préparation : 20 min
Préparer la pâte à tarte au petite épautre
Mélangez la farine suivi du sel et de l’huile d’olive. Mélangez le tout puis ajoutez l’eau. Formez une boule lisse et laissez poser au frais 30 minutes.
À l’aide d’un couteau ou d’une mandoline, couper finement les 4 pommes en rondelles.
Préchauffez le four à 180°C.
Dans une casserole réaliser le caramel en mélangeant 60g de sucre, le thym et 2 cuillères à soupe d’eau. Il ne doit pas trop “caramélisé” mais rester clair. Versez-le dans le fond d’un moule.
Disposez les rondelles de pommes une à une sur les bords du moule caramélisé pour le remplir à hauteur. Réalisez le sirop avec 1 verre d’eau et 2 cuillères à soupe de sucre. Versez tout le sirop sur le pomme.
Enfournez 40 minutes à 1 heure. Le temps de cuisson dépend de la variété des pomme choisie. Elles sont cuites lorsque vous pouvez y glisser la lame d’un couteau sans difficulté. Une fois les pommes cuites, étalez puis faites cuire le fond de pâte 15 minutes.
Une fois cuit, déposez le fond de pâte sur les pommes puis retournez le tout pour le dresser dans une assiette.
Les fleurs comestibles de chrysanthème comestible poussent au potager, au jardin, sur le balcon et même dans la cuisine. Cette plante annuelle et sauvage se cultive pour être consommée comme un légume feuille notamment dans la cuisine asiatique ou pour composer des bouquets d’automne à l’approche de la Toussaint.
Nom Latin Chrysanthemum coronarium
Semer les graines de chrysanthème comestible
Semis en intérieur : de février à mars
Semis en extérieur :
de juin à juillet
Récolte et floraison :
de juillet à septembre
En cuisine :
Les pétales apportent de l’esthétique pour décorer vos salades, vos tartes ou vos bols de
légumes.
Utilisez les feuilles comme des épinards, blanchies quelques minutes dans de l’eau
bouillante, poêlée avec de l’ail. Son goût peut être prononcé alors mélangez ses feuilles
avec d’autres légumes de saison pour en adoucir la saveur. ou pour agrémenter une soupe
ou un velouté vert.
Cultiver des jeunes pousses :
toute l’année
Contenants / Espace nécessaire :
Les fleurs comestibles de chrysanthème poussent dans les petits et grands espaces, en pot,
en jardinière ou dans un bac potager.
Arrosage :
régulier
Exposition :
ensoleillée
Pour fleurir et resplendir de mille feux les chrysanthèmes comestibles préfèrent les
expositions ensoleillées.
Entretien :
Apporter de l’engrais en été pour enrichir le sol et renforcer le développement de la plante.
Plantes compagnes :
Le chrysanthème comestible n’est pas de nature compliquée. Bien au contraire, c’est une
plante qui fera ami-ami avec toutes vos semis.
Récolte des graines :
En été laissez sécher quelques fleurs pour en récolter les graines à semer l’année prochaine.
En allant chez Ikea, vous avez encore craqué. Pilea peperomioides, monstera obliqua, pied de tomates et basilic, vous êtes tombé sous le charme de nouvelles plantes. Alors il est temps de savoir quelle taille de pot choisir pour transformer votre intérieur en jungle urbaine.
J’en ai croisé des pots. Il y en avait en terre cuite, d’autres en plastique, des petits et des grands plus ou moins élégants.
Alors voici quelques conseils pour ne plus vous planter et choisir la taille de pot qu’il vous faut.
Le bon moment pour acheter un nouveau pot
Lorsque vous achetez une plante, prévoyez toujours de la remporter. Bien souvent les plantes vendues en magasin ont été repiquées dans un pot et y sont restées jusqu’à ce que vous les achetiez. Alors bien entendu oubliez la couche de drainage. Il n’y en a pas !
Ainsi le pot initial de votre plante n’est vraiment pas le contenant le plus adapté. Pour remédier à cela, enfilez vos gants car ça va dépoter. Saisissez vos petites plantes. N’y allez pas de main mortes même si vous avez deux mains gauches. Sortez complètement la plante de son pot. Décoiffez et séparez un peu les racines pour faciliter l’enracinement futur.
Comment choisir la bonne taille de pot
Pour choisir la bonne taille de pot, voici les conseils de Mamie Végétale. Disposez deux doigts entre le bord du pot et le centre de la plante. Ces deux doigts posés l’un à côté de l’autre représentent l’espace nécessaire pour que la plante ne se sente pas à l’étroit dans son pot.
S’il n’y a pas assez d’espace choisissez un pot plus grand. Cependant s’il y a trop d’espace et que vous pouvez y déposer les cinq doigts de la main, choisissez un pot plus petit.
Comment connaître la taille de pot
La contenance de la motte que vous achetez est souvent indiquée sur l’étiquette près du code barre ou gravée directement sous le pot s’il est en terre cuite.
Ce chiffre représente le diamètre en centimètre. Fiez-vous à cette information pour choisir une taille de pot adaptée. Le plus simple reste les essayages. Tenter d’acheter votre plante et son nouveau pot le même jour. Faites rentrer la motte dans le pot. Si ça passe c’est gagné !
La vitesse de la pousse
Si vous préférez les plantes envahissantes et foisonnantes comme la menthe poivrée ou les framboisiers, choisissez des pots suffisamment grands qui permettront à la plante de bien se développer. Ainsi elle pourra pousser sans que vous ayez à la remporter tous les 4 matins.
La longueur des racines
Certaines plantes ont de petites racines comme les fraisiers ou le basilic. Inutile alors de les remporter dans un pot trop profond. Les racines risqueraient de se perdre dans cette immensité. Ce genre de plantes préfèrent le style tiny house plutôt que le grand loft parisien.
Avec tous ces conseils, vous êtes fin prêts à jardiner. Voici quelques variétés de semences biologiques pour vous y aider.
Vous avez vagabondé dans les allées de votre jardinerie préférée sans savoir vers quel contenant vous orienter ? Pot, bac ou jardinière, vous ne savez plus sur quel pied danser ? Suivez mes conseils pour vous y retrouver. Avec ça vous ne pourrez pas vous planter !
Pot en terre cuite
De toutes les matières, la terre cuite est celle que je préfère pour que les petits coins de verdure prolifèrent.
Des pots aux jardinières la terre cuite prend toutes les formes. C’est un matériau poreux qui laisse circuler l’air et l’eau. Vos petites plantes s’y sentiront à leur aise.
Les bons gestes pour rempoter
Avant de remplir vos pots, pensez à les immerger dans une bassine d’eau quelques minutes.
Adoptez les bons gestes pour que ça dépote. Ajoutez une bonne poignée de billes d’argile pour le drainage, du terreau, une plante, puis un peu d’eau.
L’accessoire indispensable
Pour éviter les fuites d’eau inopinées, installez une soucoupe ou un récipient en charge de limiter les débordements suite à un arrosage trop gourmand.
Pot et jardinière en géotextile
Les pots en géotextile ont l’avantage d’être fabriqués dans une matière beaucoup plus légère que les pots en terre cuite.
Pour transformer votre balcon en jungle urbaine sans pouvoir y poser un pied, préférez ce type de contenant.
Notez que votre petit balcon, aussi grand qu’il soit a ses limites en terme de poids. La consigne veut qu’on ne dépasse pas250 kilos par mètre carré pour lui éviter le surpoids :/. Cette limite varie en fonction de l’ancienneté et de la vétusté des constructions.
Alors inutile de sortir votre matériel de géomètre ou d’ouvrier. Retenez simplement que sur le balcon il faut privilégier la qualité à la quantité. Ne cherchez pas à le surcharger de pots et jardinières.
À chaque saison faite la liste des plantes que vous souhaitez cultiver et renouvelez-la tous les 3 mois pour varier les plaisirs et variétés de plantes au balcon.
Enfin, voici un dernier conseil pour la route.Préférez des modèles de pot en géotextile qui laissent passer l’eau afin d’éviter que les racines de vos plantes ne se retrouvent noyées et meurent :(.
Bac potager en bois
Alors si vous avez suffisamment d’espace, que vous possédiez un balcon, une terrasse ou un petit jardin, ce type de contenant est fait pour vos petites mains vertes.
Comment choisir son bac potager ?
La taille du bac
Avant de vous ruer dans la jardinerie la plus proche de chez vous, il y a quelques prérequis. Munissez-vous d’un mètre et mesurer la largeur et la longueur de votre balcon ou de votre terrasse.
Une fois ces mesures notées précieusement dans votre carnet de jardinier, partez à la conquête du bac potager qui se glissera à merveille dans votre petit coin de verdure. Assurez-vous d’avoir au moins 3 à 5 cm de marge pour être sûr que ça passe.
Le bois non-traité
Tout d’abord, renseignez-vous lors de l’achat sur le type de bois utilisé, le traitement apporté au bois au moment de la fabrication du bac potager (non-traité de préférence), sa durée de vie et la durée de la garantie.
Les bois qui résistent le mieux à l’humidité sont ceux de Douglas ou de Mélèze.
La hauteur du bac
Finalement, pour éviter d’avoir le dos en compote choisissez un bac en hauteur. Pour jardiner en famille, avec les tous petites préférez un bac potager à disposer au sol.
Matériel nécessaire pour cultiver dans un bac potager
Au moment d’acheter votre bac potager en bois, ajoutez dans votre énorme caddie du feutre geotextile, des billes d’argile et de la terre de jardin.
Feutre géotextile
Il permettra de rendre votre bac étanche et d’éviter que la terre ne tombe sur le sol de votre balcon.
Billes d’argile
Ensuite, les billes d’argile sont indispensables pour créer une couche de drainage dans votre bac. Vous pouvez les remplacer par de la pouzzolane ou des graviers. Cette couche permet aux racines des plantes de respirer
Bois (facultatif)
Pour recréer un esprit de sous bois vous pouvez aussi créer une couche de brindilles et de feu mortes qui se biodégraderont avec le temps.
Terre de jardin
Le meilleur substrat que je vous conseille est la terre de jardin. Selon les plantes que vous choisirez de cultiver, vous pourrez y ajouter du sable pour avoir un sol plus léger (radis, carotte, betterave) ou du compost pour un sol plus enrichi (tomates cerises, fraisiers, courgette, piment, aubergine).
Il en existe de toutes les tailles et de les couleurs.Elles s’accrochent facilement sur les rambardes d’un balcon ou des rebords de fenêtre. Si vous avez de l’espace elles pourront même prendre place dans votre cuisine pour cultiver un potager d’intérieur.
Taille des jardinières
Format mini ou maxi potée, vous n’aurez pas de mal à trouver une jardinière aux couleurs de votre intérieur ou de votre façade.
Afin de ne pas incommoder vos chers voisins du dessous lors de l’arrosage prenez notes. Pensez à prendre une soucoupe adaptée qui viendra se glisser sous chacune de vos jardinières.
Bien installées sur la rambarde
Enfin il y a les règles de bienséance. Tout bon jardinier qui se respecte accroche à son balcon ses pots et jardinières à l’intérieur et non à l’extérieur des rambardes.
Alors, un coup de vent ou le poids d’un pigeon trop gourmand auront vite fait de faire tomber vos géranium. Sans parler de votre mojito en pot qui risque de tomber sur les passants quelques étages plus bas.
Le mois d’octobre sonne définitivement l’installation de la nouvelle saison.
Il est donc temps de découvrir les 10 choses à faire pour passer un automne pas monotone.
1. Observer la nature changer
La nature laisse place à un nouveau nuancier de couleurs chaudes et ensoleillées. Les arbres perdent peu à peu leur manteau pour laisser filtrer la lumière entre leur branche déshabillées. C’est le moment idéal pour capturer ces instants de magie naturelle.
2. Aller chez le fleuriste
Les fleurs d’automne sont magnifique avec leurs couleurs chatoyantes et leur tailles imposantes. Laissez-vous tenter par des dahlias, des zinnias, des chrysanthème, des cosmos, du wax et des hortensias.
3. Activer le mode cocooning
Pour activer le mode cocooning, il n’y a rien de bien compliqué. Munissez-vous d’une bonne tasse de thé, faufilez-vous dans un bon plaid molletonné, pensez à bien couvrir vos pieds (c’est la clé du succès 😉 ).
Pour rendre ce moment de détente inoubliable, prenez un bon livre. Pour ma part ce sera le troisième tome de Harry Potter.
4. Penser à Noël
Oui déjà. Quoi de pire que de préparer ses cadeaux de Noël à la hâte et de déambuler dans les allées des supermarché bondés à la recherche du cadeau parfait ? Bon on vous l’accorde, c’est souvent le meilleur moment pour se voir proposer des dégustations gratuites de chocolat et autres confiseries en magasin.
Mais préparer Noël en automne c’est tout aussi bien.
Mon petit doigt me dit que d’ici quelques semaines vous retrouverez sur l’échoppe végétale quelques idées cadeau de Noël écolo à glisser sous votre sapin. Oui, avoir un sapin un noël ça reste écolo et c’est tellement beau. Rendez-vous bientôt. Abonnez-vous à la newsletter pour ne pas en rater une miette.
5. Cultiver un potager sur son balcon
Malgré ce que l’on pourrait penser, en automne il est toujours temps de jardiner avant l’arrivée des premières gelées. Certaines plantes potagères résistent aux chutes de température et à l’humidité tandis que d’autres entrent en dormance jusqu’au retour du printemps.
Que faire pousser sur un balcon en automne ?
Les mois de septembre et octobre sont encore propice pour mettre les mains dans la terre. Pensez à apporter un peu d’engrais bio et naturel à votre jardinet. Semez des engrais vert comme la moutarde. N’oubliez pas de préparer le printemps en semant quelques graines de bleuet et de coquelicot.
6. Manger des courges et des champignons
En octobre les courges d’été et d’automne s’entrechoquent dans les paniers. C’est la pleine saison pour se laisser tenter par des recettes automnales comme : un velouté de patidou, des courges butternut grillées au four, un purée de potimarron ou une poêlée de pâtisson.
En cette saison, on ne peut pas non plus faire l’impasse sur les champignons. Bolet, shiitaké, de Paris, tranchés, crus ou cuits, il y en a forcément un qui ravira vos papilles.
Et s’il y a une source de nutriments à ne pas négliger en cette saison. Ce sont les herbes aromatiques. Le thym et le basilic cannelle se marie à merveilles à vos petits plats.
7. Cuisiner les fruits du verger
En automne la carte des fruits évoluent. Les fruits du verger sont bien représentés sur les étals des primeurs et dans les allées des marchés. Des figues en passant par les pêches de vigne et les coings il y a de quoi se régaler. On se laisse vite tenter par des recettes faciles à réaliser comme une bonne tarte aux pommes servie tiède, une compote de poire à la cannelle ou des quetsches cuites au four accompagnées de figues et de vinaigre balsamique.
8. Conserver les saveurs de l’été
L’été a presque disparu mais n’a pas dit son dernier mot. Entre le matin frisquet et l’après-midi à 21°C,on ne sait plus quelques danser. Mais ce qui est sûr c’est qu’il est encore temps de faire vos conserves pour sauvegarder les saveurs ensoleillées. Lancez-vous dans la confection d’une sauce tomate maison, d’un pesto au basilic ou de confiture aux fruits rouges. Une fois conservées ces saveurs vous accompagneront en cuisine toute l’année. Pour vous y aider, on vous conseille le livre de Marie Cochard qui est une véritable mine d’or.
9. Créer une jungle urbain dans son appartement
Mettez du vert du sol au balcon. Ficus elastica, calathea, monstera obliqua, tous les désirs sont permis. Lancez-vous et ne me dites surtout pas “j’peux pas, j’ai pas la main verte”. Tout le monde peut avoir la main vert (à condition de sélectionner les plantes faites pour vos mains). En attendant si vous êtes à la recherche de conseil, filez sur le blog jardinage de Justine – Sweety Oxalys. Et si vous êtes citadins et habitez la région parisienne, vous devrez trouver votre bonheur chez What the Flower.
En suivant tous ces conseils vous passerez sans aucun doutes un automne hors du commun, baigné de moments magiques et de simplicité.
L’été dernier je suis allée à la rencontre d’une entrepreneuse lyonnaise qui propose le produit que tous les jardiniers urbains devraient avoir dans leur placard. Lorsque l’on jardine le compost est de mise pour enrichir la terre et donner une petit coup de “pousse” à nos plantes. Il se compose de matière végétal et on oublie bien souvent les engrais d’origine animal qui, combinés au compost sont une vrai dose d’énergie naturelle. Pour rendre cette matière animal accessible aux citadins sans jardin, Sophie Anaf a conçu La belle Bouse, un engrais issu de la récupération des bouses de vaches. Rien ne se perd, tout se récupère !
Pour en savoir plus sur la façon dont est confectionné La belle bouse et connaître Sophie voici son interview.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis architecte paysagiste et je conçois des jardins dans la région lyonnaise depuis 2 ans, mais ça ne me suffisait pas donc La Belle Bouse est née.
Je suis passionnée de nature, j’aime la comprendre l’observer et la cultiver, elle m’apaise et me reconnecte à l’essentiel. C’est mon côté révolté, c’est ma petite bataille anti-Monsanto.
Comment est né ton projet ? Et comment t’es venu le nom de « La belle bouse » ?
La Belle Bouse est née d’une profonde envie de changer et d’améliorer la culture de plantes en villes.
Chez moi, je cultive des plantes dans la cour de mon immeuble et dans les commerces alentour il n’y avait que des produits chimiques de Multinational. Je me suis dit : « mais pourquoi en ville, nous n’avons accès qu’à de la “merde” » et j’ai eu l’idée de La Belle Bouse. Apporter les bonnes choses de la campagne en ville.
Le nom de La Belle Bouse est venu assez rapidement, je voulais en premier temps un nom en français, car La Belle Bouse c’est du 100 % local. Je voulais un nom qu’on retient facilement et au moins avec La Belle Bouse on sait directement ce que c’est.
Comment sont fabriqués tes produits ?
On récolte les bouses de vaches dans de « petites » fermes laitières et biologiques d’Auvergne–Rhône-Alpes (max 150 bovins par exploitation). La bouse de vaches est considérée comme un déchet pour l’industrie agroalimentaire et notre ambition est de le valoriser.
La transformation se fait en Isère (ARA). L’entreprise sèche les bouses grâce à un procédé spécifique qui permet de conserver tous les nutriments de la bouse sans en altérer sa qualité d’origine. À la suite de cette transformation, nous récupérons des pellets de bouses de vaches. La Belle Bouse c’est uniquement de la bouse de vache, rien de plus naturel. La mise en sachet se fait dans la banlieue de Lyon, à Rillieux-la-Pape par des travailleurs handicapé d’une L’ESAT*. Pour nous il était très important d’avoir une dimension sociale lors du procédé de fabrication de La Belle Bouse.
Nos sachets sont fabriqués en France, et notre imprimeur lyonnais répond à plusieurs normes environnementales (ISO 14 001, Éco Print, FSC, PEFC, BeeGreen Printing et ClimatCal).
Lors de toute la production et l’acheminement de La Belle Bouse, nous voulons au maximum réduire l’impact environnemental du produit, c’est pourquoi en local nous préconisons les livraisons en mode doux, vélo ou voiture électrique pour les plus longues distances.
Comment imagines-tu le monde de demain ?
Un monde où tous les Hommes vivent en symbiose avec la nature. Bien que l’on soit de plus en plus des citadins, des solutions existent pour consommer de manière raisonnée.
Chacun cultivera son jardin. On retrouvera des jardins ouvriers à tous les coins de rue. Un monde où l’agriculture intensive et les multinationales n’existent plus, mais pour autant les populations seront aussi bien nourries. Les agriculteurs seront plus heureux et plus nombreux grâce à la permaculture. Le bio sera omniprésent, dans les champs nous retrouverons une réelle biodiversité, les abeilles, les papillons et les vers de terre seront partout.
De manière plus générale, le monde de demain c’est un monde où l’Homme ne génère aucun déchet en retraitant tout localement. Un monde ou le réchauffement climatique ne serait plus qu’un mauvais souvenir.
» Après la révolution industrielle du XIXe,
nous pouvons espérer la révolution du Naturel de demain. «
En jardinage, tu es plutôt main gauche ou main verte ? As-tu une anecdote à raconter ?
J’ai plutôt la main verte en règle générale, mais je vais commencer directement par l’anecdote. J’habite depuis 2 ans dans un appartement très peu lumineux (Rez-de-chaussé) sur cour. Et quand mes amis viennent à la maison, ils se fichent de la tête de mes plantes (elles sont susceptibles en plus [rire]) du coup tout le monde à l’impression que je n’ai pas la main verte. Pour une paysagiste c’est un comble. Mais comme on dit, ce sont toujours les cordonniers les plus mal chaussés.
Ta plus belle rencontre depuis le lancement de ton entreprise ?
Mon entreprise est toute jeune, je l’ai créée en janvier 2017. Ma plus belle rencontre à ce jour c’est avec ma stagiaire Maria. Avec elle tout est allé très vite, un entretien dans un café et « hop » prise en stage. Je l’ai fait au feeling et au final j’ai eu du nez. Maria est une jeune Espagnole passionnée de plantes, de cuisine et du manger mieux. Elle est dynamique et toujours positive. Quand on monte sa boîte ce n’est jamais facile, on a des coups de mous, on doute, mais avec Maria tout est plus facile, elle est toujours là pour positiver n’importe qu’elle situation. Je crois que j’ai trouvé une perle rare dans le milieu de l’entrepreneuriat. Ses qualités me font oublier ses petits défauts, et elle ravit mon quotidien avec son bel accent venu tout droit de Galice.
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