Le coquelicot est une fleur qui colore les paysages sauvages. Une plante n’est jamais là par hasard. En général le coquelicot ne pousse que dans les terres saines, dépourvues de traitement chimique. Si vous en apercevez près de chez vous, c’est bon signe ! La fleur signe d’ailleurs son grand retour dans les communes qui ont dit non à l’usage de produits phytosanitaires pour entretenir la végétation. On distingue plusieurs variétés, à fleurs simples et à fleurs doubles aux formes plus généreuses. De couleur orange, rose voire même violet. Le rouge ne compose pas seul son nuancier.Son nom français serait lié à celui du coq. Les abeilles raffolent de cette fleur mellifère. On aime aussi son petit nom anglais, poppy, qui nous fait penser à une célèbre nounou anglaise dont le sac est toujours bien rempli : Mary poppins.
Nom latin
Papaver rhoeas
La culture du Coquelicot simple double
semis en extérieur : de mars à septembre
Semez les graines de coquelicot à la volée dans un terre réchauffée par le soleil. Elles supportent aussi d’être semées en pleine hiver car l’humidité causée par le gel les aide à germer. Cependant, elles prendront plus de temps à se développer.
Contenant
Grâce à ses courtes racines, le coquelicot se cultive aussi bien en pot et en jardinière que dans les prairies fleuries. Sa tige pouvant atteindre 40 cm de hauteur est pleine de petits poils de barbe. Le coquelicot serait-il un hipster ?
récolte et floraison : janvier à juillet
Récoltez les pétales de coquelicot et faites les sécher.
Récolte des graines
Lorsque le coquelicot fleuri, le pistil se développe et c’est à l’intérieur que se cachent les graines. Une fois que les pétales seront tombées, laissez sécher le pistil puis récoltez-le délicatement pour éviter de faire tomber toutes les graines.
exposition
mi-ombre ou ensoleillée
arrosage : faible
Attention à l’excès d’eau, le coquelicot n’aime pas beaucoup l’humidité et risque d’être touché par la prolifération de vilains champignons.
C’est une plante rustique au feuillage caduc (qui résiste au froid jusqu’à -4°C et à la sécheresse).
entretien :
Comme de nombreuses fleurs des champs, le coquelicot nécessite peu d’entretien. Il prolifère dans toutes les terres, même les plus sèches.
Porté par le vent avec légèreté, il se ressème d’année en année, en laissant des graines tomber à ses pieds. Cela lui a valu à tort d’être catalogué au rang des herbes folles*.
Usage au potager
La sève qui circule dans sa tige a la réputation de faire fuire les ravageurs du potager.
Conservation
Que les gourmands se rassurent, le coquelicot sauvage est comestible, des feuilles au graines en passant par les pétales. Il est le fruit de nombreuses gourmandises, telles que le sirop ou les pétales cristallisées au sucre glace, pour le bonheur des becs à sucre.
Les feuilles séchées se conservent dans un bocal en verre à l’abri de la lumière et se consomment également en infusion. Si vous avez l’âme d’un boulanger ou d’un pâtissier minimaliste, utilisez les graines saupoudrées sur du pain maison ou sur un petit cake au citron comme les graines de pavot.
* on a banni le terme “mauvaise herbe” , vous ne nous en voudrez pas 🙂 ?