À l’Échoppe Végétale, on aime le jardinage, mais le jardinage éco-responsable. Alors aujourd’hui, nous te donnons quelques idées pour jardiner zéro déchet !
Installe un composteur
Une des premières choses à faire pour un jardin zéro déchet, c’est installer un composteur. En plus de diminuer ta poubelle d’ordure ménagères, tu aura un beau terreau pour tes plantes ! De très nombreuses méthodes existent, choisis celle qui te convient le mieux. Tu peux retrouver des informations utiles sur le compostage dans ce petit guide gratuit édité par l’Ademe.
(Photo : Vlaco)
Jardin zéro déchet = zéro pesticide :
Diminue au maximum les produits chimiques que tu utilises dans ton jardin. Ces produits seront de toute manière interdits dès janvier 2019, autant s’y mettre tout de suite ! Ils sont mauvais pour la terre et sa biodiversité et on peut les remplacer par des alternatives beaucoup plus naturelles comme par exemple le vinaigre blanc ou le purin d’ortie.
On récupère !
L’eau de pluie, les godets pour les semis (ou d’autres options zéro déchet) ou encore les graines de nos plantes pour l’année suivante ; tout ce qu’on récupère pour le réutiliser permet de diminuer grandement les déchets ! Tu peux même t’approcher de l’autonomie avec des semences reproductibles. Plus besoin de retourner acheter des graines chaque année !
(Photo : Marie Cochard)
A bas le plastique :
Les outils de jardinage en plastique, ce n’est pas franchement ce qu’il y a de plus solide. De plus, le plastique est une matière très polluante à fabriquer et très peu recyclée. Si tu passais au durable, avec de beaux outils en métal et en bois ?
(Photo : Echoppe Végétale)
Utilise des matières naturelles :
On oublie les fils en métal plastifiés, les tuteurs en plastique et autres dérivés pétrochimiques. Tu peux tout remplacer par des matières naturelles, telles que la jute, le chanvre, la pierre, le coton, le bois, qui sont entièrement biodégradable et bien plus écologiques à produire pour un jardin vraiment zéro déchet !
(Photo : Marie-Pierre Morel)
Et toi, tu troques ?
On voit souvent, sur les brocantes, des boutures de plantes ou des outils de jardinage. L’occasion est un bon moyen de limiter ses déchets. Pour les graines, les plants et les boutures, cherche des réseaux de troc autour de chez toi, tu trouveras probablement des personnes intéressées par un échange ? Tu peux par exemple troquer des graines sur graines de troc.
Cette liste n’est bien entendue pas exhaustive, n’hésite pas à la compléter avec tes propres astuces !
C’est l’heure du moment de détente. Je vous présente aujourd’hui une créatrice qui a glissé l’une de ses créations végétales dans le coffret « Au pays de Mère Nature ». Il s’agit de Charlotte, la jeune femme qui se cache derrière la marque de cosmétiques naturels Les Simples de Charlotte. Nous avons uni nos deux univers pour vous proposer un bain vapeur composé de fleurs séchées bios et françaises. Utilisez ce mélange à l’heure du bain (avec baignoire) ou en bain vapeur comme soin naturel pour le visage (sans baignoire 😉 ).
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Charlotte, 33 ans. Je suis devenue herbaliste après avoir suivi le cursus en 3 ans de l’Ecole Lyonnaise des Plantes Médicinales. Après des études de commerce et des emplois en tant que chef de produits dans des laboratoires pharmaceutiques et de dermo-cosmétiques, je décide à 26 ans de tout quitter et de partir 7 mois voyager en Australie.
Déjà sensibilisée aux soins naturels pendant mon enfance au Maroc, je suis touchée par la puissance de la nature australienne et intriguée par la médecine aborigène. Quelque chose de nouveau s’ouvre à moi… C’est décidé, je continuerai mon chemin dans le monde des plantes médicinales.
Les Simples de Charlotte ont maintenant 2 ans et proposent des cosmétiques naturels minimalistes et bio-écologiques ainsi que des infusions de plantes entières uniquement bio et françaises. Tous mes produits sont certifiés par Nature & Progrès.
D’où t’es venu le nom de ta marque ?
Les « Simples » était le nom donné aux plantes médicinales au Moyen-Âge. Simple, c’est aussi mon concept : créer des cosmétiques naturels minimalistes avec de belles plantes médicinales 100% françaises, bio et le moins transformées possible.
Quels procédés se cachent derrière tes produits ?
Mes valeurs : PASSION & ENGAGEMENT
C’est mon amour des matières premières brutes et de la nature qui m’inspire chaque jour. J’aime les plantes
mais aussi leurs transformations simples : hydrolats, plantes séchées, huiles essentielles, macérâts huileux solarisés (que je réalise moi-même) et huiles végétales sont autant de « trésors » qui m’émerveillent par leurs couleurs, textures, odeurs et propriétés.
En jardinage es-tu plutôt main gauche ou main verte ?
Je dirais modestement qu’il n’y a que les succulentes de mon appartement qui me résistent… Je suis bien meilleure pour admirer les plantes dans la nature !
Quels sont tes conseils pour profiter au mieux de ce bain vapeur ?
Le bain vapeur est un soin naturel pour la peau à base de plantes médicinales bio. C’est un rituel beauté qui invite à la détente et à prendre soin de soi.
En bain vapeur : Verser de l’eau bouillante dans un bol et y déposer une belle pincée de plantes. Placer le visage au-dessus du bol et recouvrir la tête avec un linge. Profitez des vapeurs pendant 10 minutes.
Peut convenir pour 3 à 5 bains vapeur pour le visage et 1 bain vapeur pour le corps (dans une baignoire).
Le petit mot de Charlotte
Fondatrice – Les simples de Charlotte
« L’échoppe végétale est un concept dont j’adore l’univers simple et végétal. Je trouve qu’il existe une belle cohérence avec Les Simples de Charlotte 😉 . »
Crédits photos : Les Simples de Charlotte et L’Echoppe Végétale
Le thème de la nouvelle box, Au pays de mère nature, a germé suite à la rencontre de Carole. L’empowerment des femmes est le grand sujet du moment. On ne cesse de mettre en lumière toutes ces femmes qui osent se lancer, parler, créer, s’imposer. Alors plutôt que de suivre ce mouvement sans qu’il résonne en moi, j’ai cherché un sujet qui m’animait personnellement : la nature.
C’est ainsi que l’envie de soutenir une association qui oeuvre pour les femmes et la nature a vu le jour. Soutenir Fleurs de Cocagne, cette association qui oeuvre pour l’insertion des femmes en utilisant comme support pédagogique l’agriculture prenait tout son sens.
Ainsi, pour chaque box vendue, une fois les différents et taxes soustraits, 3€ seront reversés à l’association pour la soutenir à notre échelle dans leur actions. Je dis “notre” car cet objectif sera possible grâce à vous !
Pour savoir ce que cet argent récolté permettra, découvrez les propos recueillis auprès de Carole, en charge de l’animation du réseau adhérents.
Le projet Fleurs de Cocagne souhaite apporter aux femmes en difficulté
une activité valorisante, créative, tournée autour de la nature et du beau.
– Carole –
Qui se cache derrière fleurs de cocagne ?
Le Jardin Fleurs de Cocagne a été créé à l’initiative de Jean-Guy Henckel. Il s’agit du fondateur du premier Jardin de Cocagne, du Réseau Cocagne et président de l’association Fleurs de Cocagne d’Avrainville.
Comment le Jardin Fleur de Cocagne a vu le jour ?
Et si les fleurs pouvaient être produites localement, selon le cahier des charges de l’Agriculture Biologique, vendues en circuit court, et favoriser l’insertion des personnes en difficulté ? C’est le pari fait par le projet « Fleurs de Cocagne Avrainville ».
Créé en 2014 et installé sur une ancienne exploitation horticole à Avrainville, le Jardin Fleurs de Cocagne est une Structure d’Insertion par l’Activité Economique (S.I.A.E), association loi 1901, adhérente du Réseau Cocagne et signataire de sa Charte nationale.
Fidèles à la philosophie du Réseau, les Jardins de Cocagne et leurs Adhérents, bien plus qu’être producteurs et consommateurs, sont avant tout unis par une action d’entraide citoyenne et responsable.
Plus de 20 ans après la création du premier Jardin de Cocagne, l’initiative s’inscrit pleinement dans le domaine de l’insertion par l’activité économique ayant comme support le maraîchage biologique. Fort de ce succès, une idée et surtout une question a germée dans l’esprit de Jean-Guy Henckel : comment appliquer ce modèle à une activité pensée pour les femmes ?
Dans le domaine de l’IAE (insertion par l’activité économique), les emplois proposés aux femmes en difficulté sont peu nombreux et surtout peu valorisant (ménage, repassage, tri des déchets…). L’idée de produire des fleurs est donc née.
– Carole –
Quelle est la démarche de fleurs de cocagne ?
Pour Fleurs de Cocagne, l’objectif quotidien est d’aider des personnes à se reconstruire au travers d’un travail noble et valorisant. L’horticulture et le maraîchage biologiques sont utilisés en tant que support pédagogique et de remobilisation d’un public principalement féminin (70%).
Pendant leur contrat, les personnes en parcours d’insertion acquièrent de nombreuses compétences. Ces aptitudes seront transférables à d’autres domaines d’activité. Elles reprennent ainsi une confiance indispensable à leur futur.
Quelles sont vos activités ?
Notre métier est l’insertion par l’activité économique, c’est le cœur et le moteur de notre activité. Les supports d’activité sont l’horticulture et le maraîchage biologiques, la conception et vente de bouquets.
Nos légumes sont vendus sous forme de paniers hebdomadaires à nos adhérents. Les bouquets et fleurs sont eux vendus via plusieurs canaux (nos adhérents, boutiques bio, AMAP, fleuristes, foires et salons, événementiel type mariage…).
Une belle histoire à partager ?
Une salariée, que nous appellerons Justine, est arrivée chez nous timorée, anxieuse, très déstructurée par de lourdes problématiques socio-économiques. Murée dans sa détresse, elle n’était jamais contente et nous l’avions surnommée « Ronchonette » …
Puis elle a découvert l’émotion ressentie et partagée en réalisant ses premiers bouquets. Ce furent ses premiers sourires.
Jour après jour, elle retrouva une estime d’elle même et un aplomb qui lui permit de devenir « référente bouquets ». Ainsi, elle accompagne les nouvelles arrivantes dans leurs premières compositions florales.
Quelques mois plus tard, nous l’avons poussée à s’inscrire à un concours. Celui-ci allait la former en tant que monitrice destinée à travailler en ESAT. Elle fut reçue et s’y trouve encore, terminant sa première année.
Au mois de décembre dernier, notre directeur est allé faire une conférence à la CRAM d’Ile de France. Il a invité Justine à venir avec lui. Devant un parterre d’assistantes sociales, elle a raconté son parcours. Elle a expliqué son chemin de progression et défini son projet : devenir monitrice en ESAT et ainsi prendre en charge le quotidien professionnel de personnes handicapées.
Nous savons qu’elle y arrivera !
Que préférez-vous dans votre activité ?
Les ateliers et autres journées participatives sont de beaux moments. Des personnes extérieures au jardin viennent passer quelques heures ou une journée. Ils visitent et participent à un atelier de confection de bouquets.
Nous avons déjà accueilli plusieurs groupes. Ils s’agit souvent des salariés d’entreprises ou de fondations partenaires. C’est toujours un beau moment d’échanges et de convivialité entre nos jardiniers et jardinières en insertion et les visiteurs. Nos salariés présentent leur métier. Ils font visiter l’exploitation, aident les participants à réaliser leur bouquet.
En règle générale, ces événements se déroulent sur une matinée. Ils sont suivis d’un repas fait maison qui permet encore plus de convivialité et d’échanges dans un temps plus informel.
Comment sont financées vos actions ?
L’État prend en charge les salaires des personnes en insertion. Le Département de l’Essonne finance 50% des salaires de l’encadrement.
La Région Ile-de-France nous a aidés au démarrage. Le reste est financé par des subventions à l’investissement (matériels, travaux,…) et par notre chiffre d’affaires (qui ne doit pas dépasser les 30% de notre budget de fonctionnement car nous sommes une association).
Les subventions proviennent pour 25% de fonds publics, y compris de l’Europe et pour 75% de fonds privés (Fondations d’entreprises) que l’on obtient généralement sur concours.
Le petit mot de Carole
en charge de l’animation du réseau adhérents
» Ce qui nous a séduit chez l’Échoppe Végétale : nos valeurs communes, la démarche de vulgarisation du jardinage urbain d’Anaïs et sa volonté de mettre en avant des initiatives locales et sociales, son engagement éco-responsable, sa personnalité, sa bienveillance et son esprit d’entrepreneuse !
Nous avons également été très flattés d’être la première association sélectionnée par Anaïs pour une box solidaire en édition limitée. Nous espérons que cette première édition sera suivie par beaucoup d’autres beaux partenariats entre l’Échoppe Végétale et des associations ! »
Ces derniers temps, nous entendons de plus en plus parler de permaculture. Nous avons voulu en savoir un peu plus sur le sujet, et te donner quelques pistes, si toi aussi tu veux te lancer. Nous avons discuté permaculture avec Ferdinand Richter, qui nous a donné quelques explications.
Cet article sera séparé en 2 parties : la première vous permettra de faire connaissance avec Ferdinand et d’aborder la permaculture d’une manière générale.
Après un parcours axé sur la performance (sportif de haut niveau et coach d’entreprise), Ferdinand a cherché une voie professionnelle plus durable, pour être aujourd’hui responsable d’Ecosia en France, un moteur de recherche solidaire. Après avoir suivi des formations avec l’Université Populaire de Permaculture et Sepp Holzer, la permaculture est devenue sa philosophie de vie et de travail.
Quels sont les principes de la permaculture ?
Il y a différentes définitions de la permaculture, chacun se forge la sienne, mais les bases sont toutes identiques. Le but est de recréer et d’entretenir des écosystèmes autonomes avec une grande diversité de plantes interdépendantes, en s’inspirant de la nature.
La permaculture s’articule autour de 3 axes principaux :
prendre soin de la terre et de sa vie,
prendre soin de soi,
partager l’abondance créée.
On s’entraide ainsi à vivre mieux, à produire plus mais de manière plus naturelle. Le partage, c’est aussi ne pas tout récolter pour laisser la terre et la vie qu’elle abrite se nourrir. Ce système est très différent de l’exploitation qu’on retrouve dans l’agriculture traditionnelle qui pratique la monoculture (culture d’une seule espèce sur une grande parcelle). En supprimant toute la diversité des sols et en les traitant, on obtient des sols morts.
La permaculture est basée sur de nombreux principes tels que la gestion de l’énergie ou des déchets, qui sont expliqués plus en détails ici.
La permaculture est-elle un sujet récent ?
Le mot « permaculture » est une contraction des mots « agriculture » et « permanente », C’est donc une agriculture durable. Ce sont Bill Mollison (scientifique environnementaliste) et David Holmgren (consultant et formateur en permaculture) qui ont créé ce terme il y a tout juste 40 ans.
Cependant, on appliquait déjà les principes de la permaculture bien avant l’industrialisation, en développant la diversité dans les petits jardins. On parle de plus en plus de permaculture aujourd’hui car la communication se développe sur ce sujet, nous ne sommes plus seulement dans l’action.
C’est du jardinage, mais pas seulement : on va avec la nature et pas contre, on lui fait confiance.
La permaculture est-elle une méthode productive ?
Le but de la permaculture n’est pas d’avoir une production démesurée. Avec la permaculture, on sort du « toujours plus », on n’utilise que ce dont on a besoin, en promouvant l’abondance et la diversité naturelle plus que la quantité. On produit plus de diversité mais en moins grandes quantité.
On ne peut pas prévoir la production, mais ce système a l’avantage de permettre de se retourner facilement. Par exemple, en cas d’une année de sécheresse, on ne produira que des plantes qui ne sont pas sensibles à la sécheresse. Il faut faire confiance à la nature : à la fin, on aura assez.
Existe-t-il différentes manières de faire ?
Il n’y a pas une seule règle à suivre, chacun adapte ce qu’il fait à son écosystème. Il y a en revanche une éthique commune. Les écosystèmes dans lequels nous vivons sont tous différents (ville, campagne, ombre, soleil). Il faut énormément expérimenter pour savoir ce qui marche et trouver la bonne manière de faire.
Cela passe tout d’abord par l’observation de l’écosystème et de ce qui s’y passe naturellement. Il n’y a pas de hasard.
Une « mauvaise herbe » est là pour indiquer un état naturel du sol. En l’observant, on commence à mieux appréhender son écosystème.
Cette première partie d’article touche à sa fin.
Mais pas de panique.
Retrouvez très prochainement tous les conseils de Ferdinand
pour vous lancez dans la permaculture sans vous planter !
En avril ne te découvre pas d’un fil. Cela vaut aussi pour les plantes et le potager. Tant que les Saints de glace du mois de mai ne sont pas passés, le risque de gelée n’est pas écarté. Voici les conseils pour préparer vos cultures d’avril au potager.
Continuer de semer les graines
En avril au potager c’est toujours le bon moment pour préparer les semis. Commencez quelques cultures dans le salon avant de les installer au jardin ou sur le balcon. Pour cela équipez-vous de petits pots ou de godets. Préférez semer 2 à 3 graines par pot pour maximiser les chances de succès.
Le bon moment pour repiquer les cultures d’avril au potager
REPIQUER (définition du jardinier):
C’est bête comme chou. Le repiquage est le fait de mettre les jeunes plants et petites pousses en terre dans un espace plus grand. Certaines plantes n’aiment pas être repiquées et préfèrent donc être semées directement en pleine terre.
En attendant le bon moment pour repiquer tous vos plants, ajoutez un peu de terreau ou d’engrais organique LA BELLE BOUSE mélangé à ma terre. Cette étape permettra d’enrichir la terre avant l’installation de nouvelles plantes. Par la suite vos cultures d’avril au potager n’iront qu’à piocher les nutriments que vous aurez enfouis sous leurs pieds et leur racines.
S’équiper pour entretenir les cultures d’avril au potager
Investissez dans des outils de jardin faits pour durer. Un plantoir en fer forgé vous permettra de planter vos aromatiques en pot ou en pleine terre. Cet outil durable est multifonction. Utilisez-le également pour replanter les succulents ou les fleurs dans votre jungle urbaine.
En parlant de fleur, ce plantoir à bulbe est une idée cadeau originale à offrir à une personne qui aime les dahlias, lilas et renoncules. C’est l’attention qui ira droit au cœur d’artichaut de la personne à qui vous l’offrirez.
Des fleurs comestibles à foison en avril
Laissez-vous tenter par la culture de quelques fleurs de saison en avril. Je suis fan du coquelicot et de ses pétals fines et rouges. Son style apporte un côté champêtre au potager. Vous pouvez retrouver cette fleur mammifère dont les abeilles raffolent dans la box jardinage bio de printemps « Filet à l’anglais ».
En terme de fleur charmante, le bleuet n’est pas en reste. Sa couleur rafraîchit le potager et attire les insectes pollinisateurs pour le plus grand bonheur des jardiniers urbaines en manque de verdure.
Les températures commencent à grimper et la nature se réveille peu à peu au jardin. Il est temps de préparer vos cultures de mars au potager si ce n’est pas déjà fait. Plantez, semez et arrosez votre petit coin de verdure en ville.
Préparer le terrain
Faites la liste des choses dont vous aurez besoin. Terreau, bille d’argile, tuteur, kit de semis sont autant d’outils indispensables pour démarrer vos cultures de mars au potager. En février si vous avez établi le schéma de votre petit jardin, en mars commencez à semer.
Dans le salon ou dans la cuisine faites vos petits semis de légumes d’été. Au chaud les graines germent plus rapidement et se développent à leur aise.
Quitte à vous lancer, soyez bien équipé. Investissez dans des outils de jardin fait pour durer saison après saison. Je ne sais pas vous, mais pour moi, le tablier en lin a son petit charme au potager. C’est toujours agréable de revêtir une “tenue adaptée” pour se mettre dans le bain.
Enrichir la terre avec un engrais naturel
Pour redonner un peu de peps aux plantes perpétuels, une dose d’engrais est toujours bienvenue en cette période de l’année. Afin de cultiver un petit potager au naturel, chez l’Échoppe Végétale on est totalement fan de l’engrais bio et naturel La belle bouse (garantie sans odeur).
La bouse de vache est un amendement riche en micro-organisme. Elle en contient davantage que dans le compost. Cet amendement naturel permet de nourrir la terre en profondeur comme ce serait le cas en pleine nature, où les bouses d’animaux sont naturellement présentes. Gardez un sachet de La Belle Bouse sous la main pour un jardin flamboyant.
Observer la nature
La nature évolue à une vitesse fulgurante. Dès que le temps devient un peu plus chaleureux et que les rayons du soleil s’en mêlent, les jonquilles sortent de terre et les arbustes bourgeonnent.
Dans le petit jardin urbain de l’échoppe végétale, le framboisier commence à se réveiller de sa longue pause hivernale. Le coin des aromatiques n’est pas en reste. La ciboulette, le persil et la menthe repartent de plus belles.
Afin de mieux appréhender votre potager, notez dans un petit carnet au fil des mois vos différentes observations. Elles vont seront d’une grande utilité pour améliorer votre pratique du jardinage et connaître l’environnement dans lequel vous cultivez.
Cultiver des fleurs
Il y a des fleurs partout pour qui veut bien le voir dit le proverbe ! Et bien pour que cette phrase devienne une affirmation, relevez vos manches et semez des fleurs. Les fleurs amènent de la gaieté au potager. Dans un bac, un pot ou une jardinière, elles demandent peu d’espace et poussent à foison.
Les fleurs comestibles
Lancez-vous dans la culture des fleurs comestibles. En tisane ou en décoration culinaire elles sont les alliées des jardiniers gourmets.
Si vous aimez la couleur Pantone de l’année 2018, cultivez quelques plantes de pensées. Ces fleurs de la famille des violettes revêtent de multiples couleurs mais je dois bien avouer que c’est lorsqu’elles sont mauves que je l’ai apprécie le plus.
Mettez les capucines à l’honneur. Leur feuille ont une forme atypique et leurs fleurs possèdent des couleurs chatoyantes. Cette plante grimpante se consomme de la tête au pied : fleurs (tisane), feuille (pesto, salade) et boutons floraux (consommés comme des câpres).
Le coquelicot est une fleur champêtre par excellence. Semée à la volée, cette fleur aux pétales rouges pousse sans trop de difficulté.
Les fleurs mellifères
Les petits jardins urbains sont de véritable cantine pour les insectes pollinisateurs. Ainsi pensez à réserver un petit carré de fleurs mellifères dans votre potager.
Chez l’Échoppe Végétale, on aime admirer la floraison du bleuet. Cette fleur aux pétales bleus est très attrayante au jardin. S’il y a bien une fleur à compter parmi vos cultures de mars au potager, c’est bien celle-ci. Elle produit une grande quantité de graines que vous pourrez récolter d’année en année. C’est ici tout l’intérêt de cultiver des graines bios et reproductibles. Vous en retrouvez une sélection de 5 sachets dans chacune des box jardinage bio de l’échoppe végétale.
Pour être incollable sur la liste des plantes à cultiver, retrouvez le calendrier perpétuel du jardinier urbain. Et rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle série de conseils.
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